Printemps des poètes au Lycée Van der Meersch…avec Sofiane Pamart, leader de Rapsodie

 

L’article de Nord Eclair sur la rencontre

 

Et la Première L en scène !

« He ! Là ! Immense monde

Tu as bien la place pour ma sensibilité »

Pierre Morhange

 

Bel atelier poétique et musical que celui de l’année 2016, avec les élèves de Première Littéraire d’Anne Morange.

Il ne leur aura fallu que quelques semaines pour écrire, mettre en voix et en musique leur inspiration créatrice et féconde : oui, ils ont été ceux que Victor Hugo aurait appelés « l’avant garde » : celle qui marche, celle qui prouve le mouvement !

Ils nous ont livré le meilleur : leur âme, leur cœur, en ce samedi 5 Mars.

Révolte pour les migrants, et perplexité confondue face à leur errance…Mais quel est ce monde cruel de haine, d’égoïsme, d’indifférence ?

Impuissance sur un air d’Aznavour. Appel lancé, depuis la Rotonde, vers le monde entier qui doit se réveiller.

La fleur de l’âge a du mal à se faire entendre ? Elle souffre de l’enfer ?

Avec une si belle impatience et une telle force, nous changerons de paysage et retrouverons le beau temps…

Marche sans jamais regretter !

Promis. Nous suivrons vos jeunes sentiers.

Tant d’injustices, tant de malheurs…

Réveillez-vous, Réveille-toi, Réveille-moi, Réveillons-nous !

Nous dépasserons nos limites, grâce à vous.

C’est juré.

La fleur de l’âge a du mal à se faire entendre ? Elle souffre de l’enfer ?

Avec une si belle impatience et une telle force, nous changerons de paysage et retrouverons le beau temps…

Marche sans jamais regretter !

Promis. Nous suivrons vos jeunes sentiers.

Tant d’injustices, tant de malheurs…

Réveillez-vous, Réveille-toi, Réveille-moi, Réveillons-nous !

Nous dépasserons nos limites, grâce à vous.

C’est juré.

Il y avait du monde, à La Rotonde, pour écouter ces belles voix qui racontaient le monde, fait de leurs histoires : de peine, d’espoir, de révolte pour le pardon qui dit que le chemin est encore bien long, mais qu’il est débarrassé : des ronces qui font saigner et des pierres qui font chuter.

De la mémoire qui blesse.

Tous, nous avons été pris d’une émotion puissante et d’un rire franc, quand la fantaisie est passée, espiègle et maligne, devant les images sombres. Sans doute faut-il plutôt rire ?

Nous retiendrons la leçon !

Il faut, oui, vous avez raison de nous le rappeler, nager dans l’enfance.

Nous resterons, avec vous au lycée, dans l’innocence.

Nous vous avons écoutés, petits poètes à la voix forte.

La femme que vous avez chantée est celle qui sait relever sa vérité du plus profond de ses chagrins : vous avez, là encore, tout compris !

La femme est résistance, par la force des choses…

Ses airs de fragilité n’empêchent pas ses idées.

Comme vous le chantez…

Puissent les hommes et les femmes écouter, avec vous, « HK et les Saltimbanks »… et finir leur guerre, « sans haine, sans arme et sans violence ».

Épris de jeunesse, épris de valeurs, les maîtres de Rapsodie sortent les violons, aiguisent leur plume et invitent, dans leur univers de feuilles et de rimes, mes chers élèves.

La différence n’est pas un crime !

Laissez la place à la paix !

Vous avez des rêves… Pour tous ceux qui n’en ont plus.

Nous sommes sauvés !

Ceux qui chantent « Nous sommes faits pour nous aimer » se sont installés bien au chaud dans l’itinéraire de ce groupe, Rapsodie : « dernière génération qui voudrait bien changer les choses ». Et l’on peut y chanter ceux que l’on aime et attend…

Le concert de samedi fut une belle réponse au monde qui perd la tête, une revanche sur la foule, trop pressée, qui fait taire…

Belle revanche des silencieux qui se sont redressés, en ce beau début de week-end, pour faire résonner dans les cœurs l’espoir de faire mieux qu’avant.

Nous vous suivrons longtemps car nous avons désormais votre CD.

Immortalisées, vos voix, vos poésies, vos mélodies et l’admiration de tous ceux qui sont venus vous aimer depuis leur chaise : les jeunes, les plus vieux.

Merci à ce beau groupe de Rapsodie, si entraîné à composer les meilleurs textes, avec « les pensées qui s’évadent ». Les musiciens, habitués aux grandes salles, ont laissé toute la place à une jeunesse qui lit Romain Gary et qui reprend l’histoire des conquêtes à mener, pour triompher des monstres masqués.

Rapsodie, qui a laissé aux élèves cahiers, instruments et micro, nous avait prévenus, en le chantant un jour : « Nos enfants regorgent de rêves ».

Anne Morange.

Février 2016

Aller au contenu principal